Les prises en charge clinique de justiciables adultes ou jeunes en conflit avec la loi se réalisent au départ du groupe Antigone et en ambulatoire.
L’une des activités cliniques principales du Groupe Antigone, grâce au soutien de la Région Wallonne, demeure le suivi intégré (auteur et victime) des familles incestueuses à domicile. Les membres du Groupe Antigone ont, également, mis sur pied des groupes thérapeutiques dans plusieurs établissements pénitentiaires wallons et à destination des auteurs d’infraction(s) à caractère sexuel.
Selon les besoins des accompagnés, diverses modalités d’intervention sont envisageables : individuelle, conjugale, familiale ou groupale.
Plus spécifiquement, le Groupe Antigone a développé l’ensemble de ses activités (interventions cliniques, formations de professionnels, recherche) autour d’un référentiel théorico-pratique spécifique : le Good Lives Model (G.L.M.).
Ce modèle est le seul modèle de réhabilitation alternatif au modèle de prévention de la rechute (de la récidive). Contrairement à ce dernier, le G.L.M. met l’accent sur l’implication de l’intervenant et l’adéquation personnalisée du cadre d’intervention développé en regard des besoins des justiciables et de leurs familles.
C’est la raison pour laquelle le Groupe Antigone a mis l’accent sur l’accessibilité des interventions qu’il propose, se déclinant de trois façons :
Accessibilité spatiale : les membres du Groupe Antigone peuvent intervenir sur le lieu de résidence des accompagnés (travail, école, hôpital, …). Ceci leur permet, notamment, de pouvoir inclure des populations exclues des circuits de soins traditionnels tels que les justiciables incarcérés :
Accessibilité temporelle : le Groupe Antigone s’engage à répondre aux demandes qui lui sont adressés dans les 12 heures (prise de contact via le GSM des membres du groupe Antigone, pas de passage par un secrétariat) et à tenir compte des contraintes des accompagnés lors de la fixation des rendez-vous et prises en charge clinique ;
Accessibilité financière : chaque fois que cela est possible, nous faisons intervenir un tiers afin qu’il prenne en charge le coût de nos interventions (administration générale de l’aide à la jeunesse, employeur…).